Une mare dans un jardin
Quatrième étape : dernière mise en formes
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Une mare dans un jardinQuatrième étape : dernière mise en formes |
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Il va maintenant falloir jouer de la pelle !
C'est la tranchée qui a l'impact visuel le plus déplaisant
pour le jardin. Il faut vite la faire disparaitre ! Le tuyau d'amenée
d'eau et la gaine pour passage électrique souterrain
sont posés et l'on referme le tout.
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 La terre est aussi peu tassée que possible. En effet, sa texture est très limoneuse et tout tassement en cette période humide la transformerait rapidement en une sorte de béton ! Le rateau sera donc tout indiqué pour égaliser. |
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Avril 2000. Il a beaucoup plu et le niveau de la nappe est remonté près de la surface du sol... mais cela disparaitra au printemps. J'espère toutefois que cette eau ne sapera pas les parois. La forme du bassin, les banquettes et les bords, sont repris soigneusement à la pelle : il faut obtenir les formes pratiquement définitives de la mare. Les racines qui peuvent dépasser sont coupées et les pierres enlevées. Un soin particulier est apporté au nivellement des bords à
l'aide d'un niveau et d'une grande règle : l'horizontalité
d'un bord à l'autre, en tout point, doit être parfaite.
La terre est bien tassée pour s'en assurer.
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La forme du ruisseau est ébauchée. Une grande partie de la terre permet de rectifier le terrain de part
et d'autre : il paraitrait pour le moins curieux de voir un ruisseau au-dessus
du terrain A l'autre bout, on peut distinguer le tas de terre qui reste : il servira pour les plantations. Le profilage en travers du ruisseau est assez délicat : contrairement à ce qui se fera pour la mare, la bache du ruisseau sera enfouie sous les berges. Ces dernières, en contact direct avec le ruisseau, seront très humides et pourront accueillir des plantes particulières. Pour des raisons pratiques, la bache de la mare et celle du ruisseau ne seront pas collées l'une à l'autre (ce qui réaliserait une étanchéité parfaite) mais simplement juxtaposées. Cela n'est pas sans conséquence sur le profil en long ! Enfin, en cas d'arrêt de la pompe, il ne faut pas que toute l'eau du ruisseau s'écoule : les plantes n'apprécieraient pas. Plusieurs petites cuvettes sont ainsi prévues. La canalisation d'amenée d'eau est définitivement mise en place (en bas à gauche sur la photo). Un test rapide confirme que le dénivellé entre la maison et l'extrémité de la canalisation (une trentaine de centimètres) permet une bonne circulation d'eau. |
Nous
voilà en juin : le niveau d'eau a bien baissé, ce qui permet
de terminer le travail de mise en forme.
Les banquettes, qui étaient plates commes des marches, sont maintenant creusées de façon à leur donner une forme de cuvette. Lorsque la bache sera en place, celles-ci contiendront le substrat de plantation.
Le sol est soigneusement débarrassé de tous les éléments qui pourraient endommager la bache.
Le ruisseau est terminé, le nivellement vérifié.
Autours des bords de la mare, il faut encore creuser : c'est là que seront enterrés les extrémités de la bache. Elles seront alors bien maintenues et serviront de barrière de capillarité.
Tout est prêt pour la pose de la bache.
Un préalable, toutefois : le fond de la zone profonde est trop
meuble. Une bonne quantité de gravier y est déversée
pour le stabiliser, ce qui fait perdre malheureusement un peu de profondeur.
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Emmanuel N. |