Mise à jour le Sunday, 08-Feb-2009 21:41:19 CET.

Une mare dans un jardin

Cinquième étape : pose de la bache,

remplissage et plantation

Juin 2000. Le grand moment arrive.

Les plantes viennent d'être réceptionnées. Elles sont immédiatement stockées dans des bassines, bien serrées puisqu'il y en a une petite quarantaine.
L'image ci-contre montre également le boitier de dérivation électrique au départ de la maison, ainsi que l'extrémité de la canalisation d'eau (le long du gros pot).

On procède en plusieurs étapes :

Du sable est épandu en une légère couche sur le sol.

Par dessus, on pose le géotextile. Celui-ci est semblable au Bidim utilisé pour la construction des routes, mais plus fin. Il sert à protéger la bache des éléments qui pourraient l'endommager (cailloux, racines... mais aussi les taupes, nombreuses à cet endroit).

Encore une petite couche de sable pour gommer les irrégularités restantes.

Puis on déroule la bache. La chaleur du soleil l'a rendue un peu plus souple. Il faut limiter les plis, mais bien épouser les formes du terrain.

On procède de la même façon pour le ruisseau, mais l'épaisseur de géotextile est doublée : la bache devra en effet supporter plus de pierres et beaucoup de terre. De plus, je crains le passage des taupes par en-dessous !

Le remplissage s'effectue par palliers. Pour chaque niveau de profondeur, on procède comme suit :

La cuvette est remplie de terre, à sec.
La terre est recouverte de quelques centimètres de sable, ce qui lui évitera de se mélanger à l'eau.
Les plantes sont mises en place rapidement (d'où l'intérêt d'un plan et de leur tri préalable).
Et alors seulement on continue le remplissage jusqu'au niveau suivant.

Cette façon de procéder permet de travailler aisément, à la vitesse que l'on souhaite, tout en évitant le déssèchement des plantes. Comme la bache n'est pas retenue par le haut, la pression de l'eau la plaque progressivement le long des parois sans qu'il y ait de tension.

Le ruisseau est réalisé en dernier. Pendant le remplissage de la mare, on a pu ainsi vérifier le bon écoulement et prendre des repères de niveau d'eau pour mieux constituer les berges futures. On teste aussi la pompe.

C'est seulement à la fin que l'on pourra enterrer les bords de la bache et couper ce qui dépasse.
La bache passe par-dessus le bord, replonge sous terre, et on laisse quelques centimètres dépasser du sol. Ces derniers sont indispensables : ils permettent de s'assurer que l'eau du bassin ne peut être "aspirée" (par capillarité) par le sol du jardin.
Pour obtenir un mini drainage de cette partie terrestre, le creux de la barrière de capillarité a d'abord été rempli avec du gravier.

Les deux tonnes de sable et la tonne de gravier qui avaient été livrées sont totalement utilisées.

En définitive, si l'on fait une coupe après plantation, on obtient ceci :